Découvrez dans cette petite video un condensé de son univers…
Le Blog de l'Association des Piqués de la Rose ouvert à tous les passionnés de roses et de jardin.
lundi 23 juin 2014
Le jardin d'un poète...
Yves Deslandres est plus qu'un fin jardinier, c'est aussi un vrai poète et philosophe, il le reconnait volontiers en citant Molière " Je suis comme Monsieur Jourdain, je fais de la Philosophie sans le savoir…"
dimanche 22 juin 2014
Des Piqués… un Jardin…
Bienvenue chez Odette et Yves…
Situé en pleine nature, du côté de Pleine Fougères, la propriété de Odette et Yves est un vrai paradis, la maison elle même en partie reconstruite pierre par pierre par Yves, est un vrai bijou où les réalisations du Maître des lieux témoignent de son savoir-faire quand il s'agit de travailler la pierre, le métal ou le bois.
Le jardin s'étend sur une surface d'environ un demi-hectare et est en perpétuelle transformation, tant l'appétit de Yves pour les nouveaux aménagements est insatiable.
Au fil des ans Odette et Yves ont rassemblé une belle collection de roses anciennes et modernes qui côtoie une grande variété de plantes, arbustes et arbres remarquables.
jeudi 5 juin 2014
Visite du jardin "Le Clos St-Gilles"
Un jardin sous la garde du Mont St Michel
Nous sortons du paradis des Trottin par un
chemin creux bordé de marguerites. Quelques kilomètres plus loin, la caravane
des Piqués s’arrête au Clos St Gilles
à Ardevon. Joëlle et Gilles de Champs ont créé là ce qui est plus qu’un jardin :
Un projet de vie. 11 000 m2, une léproserie de 1601 sur le chemin du Mont, voici les conditions originales d’une reconversion réussie associant
jardin de charme et chambres d’hôtes, patrimoine et bon goût.
Mais il faut se remettre aux choses
sérieuses. Sous la houlette d’un couple enthousiaste, les 27 Piqués entament la visite du jardin.
La
première extase devant le rouge Hermés des Knautia
et le rosier « Jeanne », création des Trottin n’est qu’un début des
découvertes. Joëlle et Gilles nous apprennent un peu de l’histoire qui est
toujours à l’origine d’un jardin privé. Ils ont fait en 2007 le pari de revenir
de leurs vacances avec un plan précis de leur jardin. Ce qui fut fait pour
planter les premiers arbres. Le vent méchant a eu beau en abattre pour montrer
qu’il était le seigneur de ces lieux, les jardiniers ne se sont pas découragés.
C’est donc un jardin de sept ans qui, ailleurs, serait un jeune jardin. Mais le
Clos St Gilles affiche un air de maturité qui doit beaucoup à la très rigoureuse
structuration de l’espace. Les haies de charmes d’où émergent les houppiers
taillés en boule, le jeu subtil des tailles géométriques des ifs, les entrelacs
de buis, les allées de bouleaux et de cornouillers ou corètes alternés lui donnent
un petit air de jardin classique qui, cependant, ne se prendrait pas au
sérieux. Car ce jardin discipliné par
ses allées au tracé rigoureux ménage bien des surprises.
La visite des parterres lance la discussion
entre les partisans et les adversaires des couvre-sol. Un dicton est même
lancé : « un jour dans la main, dans ton lit pour la
vie ! » Malgré cela, Gilles,
très généreux, ne cesse de remplir les mains de boutures et de plants. Et
jusqu’au bout, le mystère du géranium Orion ou Roxane restera insondable.
On visite successivement la roseraie, le
jardin des graminées dont le blé bleu surprend tout le monde. Il reste encore des espaces en réserve et,
pour dominer les cultures alentour, Joëlle et Gilles ont construit un belvédère
qui permet de voir le Mont St Michel dans sa splendeur. C’est le seul rappel du
prestige de l’endroit où grandit ce jardin secret qui se musse dans un petit
creux insoupçonnable.
Le doré et fluide sorbier buissonnant ou le
sambucus nigra pourpre arrêtent tout le monde pour un long moment avec les
explications passionnées de Joëlle, lyrique et poète quand elle évoque le vert émeraude
de son Clerodendrum trichotonum, bijou du jardin.
Enfin,
pourquoi ce potager en rond ? « Parce qu’un potager peut être beau »,
nous répond Gilles.
La visite se termine dans la cour de la
léproserie, à l’ombre fraîche devant un « petit bonheur » auquel tous
les Piqués rendent hommage en
appréciant le délicieux jus de pomme offert par nos hôtes. Rafraichissement
bienvenu car un chaud soleil était de la partie tout au long de cette journée
et les Piqués ont pu se séparer heureux
mais avec peine, et du lieu et d’eux-mêmes. Mais leurs piquantes
Geneviève et Patrick Le Louarn Photo : le groupe
Jeannine, Martine et Joëlle sur fond de "Petit Bonheur"
mardi 3 juin 2014
Visite des Piqués au jardin des "Chéris"
Surprise en arrivant au bout du chemin, après avoir laissé la voiture : que des champs d'herbes hautes ondoyant sous la brise et où se cachent des moutons ! Un carré fauché et une toute petite maison ! Il est où ce jardin... ?
M. et Mme Trottin, propriétaires, arrivent et nous entraînent sous les pergolas de kiwis
vers la maison et le jardin, ou plutôt les jardins. Nous parcourons donc les chambres de verdure successives et comme l'eau ne manque pas en Normandie, il y a des bassins.
Impossible d'énumérer toutes les plantes que nous découvrons et les agencements faits par M. Trottin pour les mettre en valeur.
Nous avons eu du mal à repartir pour aller dans le jardin du "Clos St Gilles" à Ardevon.
M. et Mme Trottin, propriétaires, arrivent et nous entraînent sous les pergolas de kiwis
vers la maison et le jardin, ou plutôt les jardins. Nous parcourons donc les chambres de verdure successives et comme l'eau ne manque pas en Normandie, il y a des bassins.
Impossible d'énumérer toutes les plantes que nous découvrons et les agencements faits par M. Trottin pour les mettre en valeur.
Nous avons eu du mal à repartir pour aller dans le jardin du "Clos St Gilles" à Ardevon.
Danielle Veillet
lundi 2 juin 2014
Conférence de Francia THAUVIN
Une soixantaine de passionnés de la rose se sont retrouvés ce samedi après-midi aux Cordeliers à Dinan pour une conférence très documentée sur la rose. Daniel Prouteau vice-président des Amis des Roses Orléanaises, a présenté un diaporama détaillé sur les variétés obtenues par les pépiniéristes du Val de Loire depuis la moitié du XIX ème siècle. Dans ce qui est considéré comme une des “Mecque” de la rose, à l’instar de l’Haÿ-les-Roses, dans le Val-de-Marne et d’une roseraie allemande près de Halle, une soixantaine d’obtenteurs ont décliné par hybridation des roses de toutes formes et de toutes couleurs.
Actuellement, il ne subsiste que deux pépiniéristes près d’Orléans, dont Francia Thauvin, qui accompagnait le conférencier.
A l’issue de la séance, elle a d’ailleurs fait une démonstration de taille d’un rosier planté par les Piqués de la rose, Ville de Gouaux, il y a une quinzaine d’année dans l’enceinte des Cordeliers et malheureusement pas entrenu depuis.
Extrait du Télégramme du 19/2/2014
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